Une grande place d’asphalte détruite par la végétation. Des blocs de bétons sont éparpillés un peu partout, donnant l'impression d'un siège temporaire. Une ruine ouverte observe la scène, agit comme un auditorium pour la communauté. Les survivants s'y retrouvent pour discuter des problèmes dans la population, des prochains projets de construction ou des prochaines expéditions pour la récolte de ressources.

Cette cantine était auparavant un restaurant de fast-food bien connu. Le bâtiment lui-même n'est pas dans un si mauvais état: deux murs sont tombés et le toit tient toujours grâce à quelques poutres centrale. Les couleurs jaune et rouge sont fades, la peinture qui décolle et la senteur de moisissure n'a rien de rassurant. On fait avec ce que l'on a, c'est le dicton. C'est ici que les survivants se rejoignent pour manger. Les rations sont contrôlées par le ''chef'' désigné par la communauté et gardé la nuit, empêchant ainsi la perte de ressources inutile.

Ironiquement placé dans un ancien bar, le pitt est plutôt en forme. Visant à donner aux survivants un semblant de sécurité et une illusion de retour à la vie normale, ce bar est plutôt bien entretenu. Il est un bâtiment constitué de quatre murs, d'une solide porte et de vitres barricadées de planches de bois. Auparavant, le pitt agissant en tant que dance club lumineux. Aujourd'hui, la nature a gagné du terrain et le tout tombe en ruines tranquillement. Cependant, le pitt est équipé de divans moisis, d'une bonne dizaine de chaises et de tables accompagnées d'un bar très maigre en alcool. Une vieille radio joue les morceaux populaires d'avant-guerre ; la danse et la joie est alors au rendez-vous. Les survivants s'y retrouvent pour relaxer, boire et oublier leur misère.

Au loin, vous apercevez un cimetière de trains, une lueur rougeâtre dans la noirceur. Vous entendez des voix, des rires et des pleurs, vous sentez une odeur d'écureuil grillé et la faim vous tiraille l'estomac. Si vous avez la tête lourde et que vous avez fini le travail de la journée, il est temps d'aller dormir au campement. Sautez dans votre train et couchez-vous sur votre matelas improvisé. Les survivants partagent des trains pour y dormir, certains sont dans un meilleur état que d'autres... mais l'important est de pouvoir dormir en toute quiétude, n'est-ce pas?

Près de la place publique se trouve un bunker d'un métal rouillé, un des bâtiments entièrement fermé et construit par la communauté. Surveillée par deux gardes permanents, la réserve contient toutes les ressources et les armes recueillies par les survivants lors de leurs expéditions. Il est interdit de flâner aux alentours du bunker. Il est interdit d'y entrer sans le grade requis, et il est interdit de laisser la porte ouverte. On dit que le bunker serait construit sous un vieux sous-sol et que les membres du conseil s'y retrouvent pour d'étranges rituels...

Parfois plus simple et sécuritaire, le métro demeure un moyen de transport fortement utilisé. Il est vaste et se tient encore. Remplis de cadavres, de rats mutants, d'énormes araignées et de goules, il est parfois nécessaire de l'utiliser pour se rendre à l'extérieur de Miami Down. À prendre avec précaution... ou bien armé.